Compte-rendu du Conseil municipal du 1er juin 2016

Le mercredi 1er juin, s’est tenu l’avant dernier Conseil municipal de la saison 2015-2016. Les élus de Mieux vivre à Tassin la Demi-Lune se sont, comme à leur habitude, particulièrement mobilisés sur trois dossiers :

– la relocalisation du Bureau Information Jeunesse à l’Oméga

– la création d’un Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH) de type centre aéré à l’école d’Alaï

– la couverture de 2 courts de tennis au Sauze

– la suppression du périscolaire entre 18h30 et 19h00, ainsi que les négociations relatives à la restauration scolaire.

Concernant le Bureau Information Jeunesse (BIJ), ce centre de ressources destiné aux jeunes est actuellement situé au Centre Culturel l’Atrium. La municipalité a soumis à notre examen un projet de déplacement du BIJ à l’Oméga, espace associatif qui regroupe actuellement la MJC de Tassin, le Comité Pour Nos Gosses (CPNG), ainsi que le groupe de recherches historiques, le Salon de l’Ouest Lyonnais et les Ateliers de l’Ouest Lyonnais et la Sécurité Civile.

Si nos élus ont validé le modèle de convention avec nos partenaires, ils ont néanmoins fait part de certaines réserves quant à ce projet. Laurence DU VERGER a ainsi exprimé ses regrets de voir que la relocalisation du BIJ à l’Oméga se fasse au détriment de la MJC, qui se voit ainsi retirer le bénéfice de deux salles importantes qu’elle occupait jusqu’alors. Un moins disant en termes de surface d’activités qui freinera probablement le développement de cette association. Dans le prolongement de nos engagements de campagne, Laurence DU VERGER a demandé à la municipalité si elle comptait faire de ce déménagement du BIJ une situation provisoire, afin de le réimplanter de manière définitive dans la future Maison des Familles (Maison Cornut située dans les jardins de l’Hôtel de Ville). La municipalité a rejeté cette proposition, préférant malheureusement déstabiliser un peu plus la MJC. Nous le regrettons.

Une seconde délibération a été soumise à notre examen, visant à créer un Accueil de Loisirs Sans Hébergement au sein de l’école d’Alaï. Notre groupe s’est abstenu sur cette délibération pour exprimer plusieurs réserves.

Ce projet présente en effet un aspect positif : il vient enfin créer un service public supplémentaire sur Alaï, un quartier trop longtemps délaissé. Néanmoins, cette création d’un nouveau service municipal intervient au moment même où la municipalité, en supprimant des subventions importantes au Centre Social, au CPNG et à la MJC, oblige ces dernières à supprimer certaines de leurs activités, notamment de centre aéré. Qu’une offre municipale se créée, nous n’y sommes pas opposés, mais que cette création se fasse sur le dos de nos partenaires, nous le contestons.

Surtout, cette reprise en main municipale coûte en réalité plus cher que les économies soi-disant réalisées. A la fois parce que de nouveaux locaux sont occupés, mais aussi parce que l’accueil de loisirs sans hébergement municipal est plus coûteux que l’associatif. Ainsi, en 2014, la ville a dépensé 57 000€ pour l’accueil des 8-11 ans en ALSH tandis que notre MJC par exemple, pour un nombre d’heures d’activités et d’enfants accueillis bien supérieur, y consacre seulement 38 750€. Quant aux tarifs appliqués par la ville comparativement à cette association, ils sont compris entre 23 et 32€ pour une journée d’activités tandis que la MJC pour chaque journée d’activité facture un montant allant de 15€ à 18€.

La municipalité nous a également informé de son projet de couverture de 2 tennis au Stade du Sauze. Lors des élections municipales, Mieux vivre à Tassin la Demi-Lune s’était engagé à couvrir partiellement les courts de tennis du Stade du Sauze. Aussi, conformément à nos engagements de campagne, nous avons approuvé cette délibération, tout en exprimant une attente en termes de coût.

Nos élus se sont ainsi émus du montant annoncé par la ville pour construire cet équipement. Après plusieurs recherches, il s’avère que la couverture de 2 terrains de tennis, avec un équipement préfabriqué moyen de gamme, revient à environ 400 à 500 000€. Or, le projet de Pascal CHARMOT a été évalué à 699 000€. Ce dernier nous lui-même confirmé que le montant était plus élevé que la couverture de 2 terrains de tennis sur Saint Genis les Ollières qu’il a inauguré récemment ! Cette somme à nos yeux trop élevée doit être recalibrée pour correspondre à la moyenne et ne pas créer d’inégalité de traitement entre les clubs sportifs de notre commune. Nous avons donc demandé lors de cette séance du Conseil à ce que ce projet soit réévalué dès que possible au niveau de son montant par le futur assistant à maîtrise d’oeuvre, pour qu’il corresponde réellement à nos attentes.

Enfin, à l’occasion des questions et informations diverses, le groupe Mieux vivre à Tassin la Demi-Lune est revenu sur deux dossiers qui suscitent l’émoi au sein de la population depuis quelques semaines : la fin du périscolaire entre 18h30 et 19h00 et les négociations relatives à la cantine scolaire.

Concernant le premier de ces thèmes, c’est dans les colonnes du Progrès que la population a été informée dans sa globalité de la décision prise arbitrairement par Pascal CHARMOT et sa municipalité. Un manque d’information sur le périscolaire, qui ressemble étrangement à la méthode opaque déjà utilisée pour supprimer du jour au lendemain notre Service d’Aide à Domicile (SAAD), la baisse des subventions aux associations ou encore l’annulation de notre salon du livre.

La municipalité a donc décidé de supprimer le périscolaire entre 18h30 et 19h au motif d’un nombre trop faible d’enfants. Un nouvel horaire qui prouve que l’équipe en place n’est ni à l’écoute des besoins des parents, ni même consciente des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.

Car ce service périscolaire tardif fait office de dépannage, notamment pour des parents qui n’ont ni les moyens ou ni la possibilité de faire appel à une garde à domicile. Cet accueil est donc une sécurité pour les parents qui travaillent parfois tard, soit près de 250 familles. La pétition des parents d’élèves a recueilli pas moins de 500 signatures. Nous avons demandé au maire s’il était près, face à cette mobilisation, à revenir sur cette décision. Nous avons obtenu une réponse négative.

Concernant la cantine scolaire, alors que la ville est en pleine renégociation de la délégation de service public que nous détenons avec la SOGERES, nous avons encore une fois regretté qu’aucune concertation ne soit conduite avec les parents d’élèves, notamment sur les besoins de leurs enfants ou leurs attentes en matière de services.

Nous avons également appris qu’une réflexion serait conduite sur la suppression des repas de substitution, qui permettent à des enfants de ne pas consommer de viandes en raison de convictions religieuses ou d’intolérances alimentaires, soit par végétarisme. Nous estimons qu’il est inutile de provoquer une polémique sur le contenu des assiettes de nos enfants et nous espérons que cette “réflexion” sur les repas de substitution ne sera pas instrumentalisée pour stigmatiser certains de nos concitoyens, comme cela a pu être le cas dans d’autres communes.
Enfin, nous avons obtenu une réponse quant à une interrogation fondamentale des parents d’élèves sur les tarifs de la cantine : augmentation ou stabilisation? Résultat : ceux-ci ne bougeront pas pour la rentrée scolaire.

Retrouvez les différentes délibérations et nos interventions en suivant ce lien.