P. CHARMOT : « L’une des communes les mieux gérées de la région »… vraiment ?

Ce vendredi, Pascal Charmot n’a pas hésité à s’afficher dans Le Progrès Ouest Lyonnais Val de Saône comme un maire “bon gestionnaire”.

Il omet bien entendu de rappeler ses quelques “faits d’armes” qui viennent prouver tout le contraire :

  • Des frais de justice estimés à 70 000 euros dans son budget 2019 contre 53 000 euros en 2018 ;
  • Une amende de l’Etat pour non respect de la loi qui dépasse les 660 000 euros (contre 250 000 euros lorsqu’il est entré en fonction) ;
  • Un projet de couverture de courts de tennis géré à la va-vite et tombé à l’eau, dont la note dépasse les 700 000 euros…

De véritables gâchis d’argent public, dont le total dépasse les 3 millions d’euros, et qui sont souvent la cause de l’entêtement de la municipalité qui refuse toute négociation avec les parties prenantes.

L’exécutif se plaint régulièrement d’être dans une situation qui s’apparenterait à une disette financière. Or il n’en est évidemment rien, puisque même avec la baisse des dotations de l’Etat (subventions que nous accorde l’Etat), notre commune parvient encore à augmenter chaque année son budget de fonctionnement et même d’investissement.

Pourquoi ? Tout simplement parce que  nous gagnons des habitants et qu’ils sont éligibles à la taxe d’habitation. Nous retrouvons donc systématiquement depuis 3 ans les sommes perdues d’un côté grâce à l’enregistrement d’impôts supplémentaires.

Notre ville bénéficie d’une situation financière plus que correcte par rapport à d’autres, au point qu’elle donne même de l’argent à des communes moins dotées.

Dans la presse comme dans notre magazine municipal, Pascal Charmot tente de faire croire aux Tassilunois que plus on a un niveau de dépenses par habitant faible, plus la commune est correctement gérée. Mais il confond la quantité avec la qualité !

Car avec de telles réflexions sans vision de long terme, nous nous retrouvons à supprimer des services pourtant utiles au plus grand nombre comme l’aide à domicile aux personnes âgées (stoppée en 2018), ou à baisser drastiquement les subventions à nos associations au point de remettre en cause leur existence (depuis 2015), pour ne citer que ces deux exemples.